Utilisation des nouveaux modèles d’attestation de soins donnés à partir du 1er janvier 2017

A partir du 1er janvier 2017, tout dispensateur de soins devra rédiger les attestations de soins ou de fournitures sur de nouveaux modèles.

En effet, la période transitoire pendant laquelle il pouvait encore utiliser les anciens modèles se termine le 31 décembre 2016.

Une période de tolérance de six mois (jusqu’au 30 juin 2017) est néanmoins prévue en faveur du patient.

Cela signifie que pour les attestations rédigées durant cette période, la mutualité remboursera le patient — et seulement celui-ci — même si le dispensateur de soins a utilisé un ancien modèle.

Que se passe-t-il si le dispensateur de soins utilise toujours les anciens modèles d’attestation après le 1er janvier 2017? (*)

  • Lorsque le dispensateur de soins introduit des anciens modèles d’attestation, via la facturation papier dans le cadre du tiers payant, la mutualité ne remboursera pas le dispensateur de soins. Le Collège Intermutualiste National (CIN) l’en informera par courrier et l’invitera à utiliser les nouveaux modèles.
  • Lorsque le patient transmet lui-même des anciens modèles d’attestation à sa mutualité :
    • la mutualité remboursera malgré tout le patient, et ce pour les attestations rédigées jusqu’au 30 juin 2017 (période de tolérance de six mois)
    • le CIN enverra un avertissement par courrier au dispensateur de soins, l’invitant à régulariser la situation dans les deux mois et donc à utiliser les nouveaux modèles. S’il ne le faisait pas, le CIN se verrait obligé d’en informer les services de contrôle compétents de l’INAMI.

(*) La date à prendre en compte pour juger de la conformité du modèle d’attestation utilisé est la date à laquelle le dispensateur de soins signe la partie « INAMI » de l’attestation ; cette date de délivrance de l’ASD ne peut évidemment pas être antérieure à celles des soins.

Que faire des anciennes attestations non utilisées ?

Le dispensateur de soins qui aurait encore des anciennes attestations doit prendre contact avec le service de taxation (selon le cas impôt des personnes physiques, impôt des sociétés ou impôt des personnes morales) dont il dépend afin de faire constater par le contrôleur local la non-utilisation des attestations, sans attendre un contrôle de sa part.

Il ne peut en aucun cas les vendre, les céder ou les renvoyer à SPEOS/bpost ou à l’INAMI. Il ne peut pas non plus les jeter parmi les déchets papier.

Plus d’infos : Contact center du SPF Finances par tél. au 02 57 257 57 (tarif normal)

Comment se procurer de nouvelles attestations de soins et de fournitures ?

  • Si cela n’est pas encore fait, le dispensateur de soins doit commander les nouvelles attestations de soins auprès de SPEOS/ bpost (www.medattest.be).
  • Les nouveaux modèles d’attestation de fournitures sont consultables sur notre website pour chacune des catégories de dispensateurs de soins concernées :

Le dispensateur de soins peut reproduire ces attestations de fournitures pour autant que cette reproduction soit conforme au document original. Il peut également commander ces attestations par écrit à l’adresse suivante :

INAMI
Service Economat
Avenue de Tervuren 211
1150 BRUXELLES

Nouveau modèle d’attestation : quelles sont les principales différences avec l’ancien modèle ?

  • L’attestation est la même que le dispensateur de soins exerce en « personne physique » ou « en société. A noter, dans ce dernier cas, que — très curieusement — c’est le numéro INAMI du dispensateur ayant commandé les ASD qui figure sur la partie « INAMI » de l’attestation… mais le dispensateur effectif des soins doit néanmoins s’identifier dans tous les cas (via un cachet ou une mention mécanographique).
  • L’attestation comporte toujours une partie « Reçu » sur laquelle le dispensateur de soins doit mentionner le montant perçu en espèces — si celui-ci n’est pas nul — du patient et le n° BCE (Banque-Carrefour des Entreprises) de l’entité perceptrice des honoraires. A noter que ces « Reçus » ne sont absolument pas numérotés, ce qui est pour le moins étonnant de la part d’une administration aussi tatillonne !
  • On abandonne progressivement le système des couleurs. À terme, toutes les attestations seront blanches quelle que soit la catégorie du dispensateur de soins. Cependant, certaines attestations du nouveau modèle (avec reçu) sont toujours en couleur — p.ex vert pour les médecins (mod. A) et les dentistes (mod. E) — en raison de l’écoulement par SPEOS/bpost de son stock existant de papier de couleur.

Maggie De Block déçoit… (suite)

(Belga) La ministre fédérale des Affaires sociales, Maggie De Block, a perdu sa place de personnalité politique préférée dans le dernier baromètre RTBF-La Libre, au profit de Kris Peeters pour la Flandre, Charles Michel pour Bruxelles et Elio Di Rupo pour la Wallonie.

La Ministre de la Santé Maggie Deblock
La Ministre de la Santé Maggie Deblock

Mme De Block (Open Vld) a connu plusieurs dossiers controversés ces derniers mois, comme celui des numéros Inami en médecine ou des économies budgétaires en soins de santé.

En Flandre, elle perd cinq points (à 29%) et se retrouve juste derrière le vice-Premier ministre CD&V, Kris Peeters, très visible ces derniers mois dans son opposition à la N-VA au gouvernement fédéral. Le président de la N-VA, Bart De Wever, arrive troisième avec un score identique au précédent sondage du mois de septembre (26%).

A Bruxelles, Maggie De Block perd 13 points de pourcentage et chute en 5e position. Le trio de tête est désormais emmené par le Premier ministre Charles Michel (MR, 30%) devant le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA, 24%) et le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR, 24%).

C’est en Wallonie que la ministre de la Santé perd le plus (-15 points de pourcentage), et se retrouve ainsi 4e. Le président du PS, Elio Di Rupo, arrive en tête du sondage (34%), devant Charles Michel (22%) et le porte-parole du PTB, Raoul Hedebouw (PTB), qui gagne 5 points.

Le sondage a été effectué par Dedicated par internet du jeudi 24 au lundi 28 novembre, sur un échantillon représentatif de 2.813 électeurs belges. La marge d’erreur maximale est de +/- 3,2% sur les échantillons de Wallonie, de Bruxelles et de Flandre et de +/- 1,8% sur l’échantillon total.

La diffusion des quotidiens et des hebdomadaires francophones continue à fléchir

(Belga) La baisse enregistrée par la diffusion payante, tant papier que numérique, de la presse quotidienne francophone s’est poursuivie au troisième trimestre de 2016, sur base annuelle, selon les chiffres du Centre d’information sur les médias (CIM) publiés vendredi.

La diffusion totale mesurable — essentiellement basée sur les chiffres de ventes — des quotidiens francophones a reculé de 2,68%, à 338.990 numéros. Concernant la diffusion payante des tirages papier, Le Soir continue à perdre des plumes et enregistre la plus forte baisse, comme c’était déjà le cas au deuxième trimestre de 2016, passant de 61.217 à 56.467 numéros (-7,76%). Il est suivi dans sa chute par les journaux du groupe Sudpresse (83.204; -7,09%), qui restent toutefois les leaders du marché. Les autres titres de la presse francophone sont également en baisse: L’Echo (10.182; -4,65%), La Libre Belgique (32.411; -4,74%), La DH/Les Sports (40.271; -5,95%) et L’Avenir (78.981; -3,95%). En prenant en compte la diffusion payante papier et numérique, c’est La Dernière Heure qui a connu, comme au deuxième semestre de 2016, la baisse la plus importante (-4,85%). Viennent ensuite Le Soir (-3,01%), La Libre Belgique (-2,65%), Sudpresse (-2,25%), L’Avenir (-1,90%) et L’Echo (-1,25%). Ce dernier n’a pas réussi à maintenir la hausse de 1,38% enregistrée au deuxième semestre.

La diffusion totale des hebdomadaires et bi-hebdomadaires francophones a connu la même tendance sur cette période, avec un recul de 1,73% pour un total de 4.297.678 numéros. Public et Tele-Pocket enregistrent notamment des baisses importantes de leurs ventes, avec respectivement -21,58% et -9,56%. Ciné-Télé Revue perd lui 7,49% mais reste en tête du classement des hebdomadaires payants avec 206.894 numéros vendus. D’autres titres affichent également une baisse: Moustique (-6,84%), Paris Match (-8,49%), Télé Star (-6,75%), Femmes d’Aujourd’hui (-6,45%), Flair (-3,84%), Le Soir Magazine (-5,17%), Victoire (-9,91%) ou encore Le Vif/L’Express (-1,91%). Télépro a quant à lui réussi à augmenter sa diffusion (+4,62%) avec 117.720 exemplaires vendus.

La presse mensuelle francophone continue à souffrir également avec 168.301 numéros écoulés en moyenne (-4,80%). Top Santé (-18,50%) et Royals (-16,65%) sont particulièrement affectés.

« Compléter la souche-reçu »

Que faut-il entendre par « compléter la souche-reçu » d’une attestation de soins ?

Beaucoup de prestataires y tracent laborieusement un « 0 » voire en toutes lettres « zéro », puis datent et signent… mais est-ce bien utile ?

Les "vieilles" ASD mod. C ou F n'en ont plus que pour deux mois...
La question qui revient sans cesse : comment compléter l’attestation de soins ?

« Compléter la souche-reçu » n’a de sens qu’en cas de perception d’espèces.

Dans le cas contraire, lequel constitue en quelque sorte l’option « par défaut », le médecin ou le dentiste n’a aucune obligation de certifier qu’il n’a pas reçu des espèces.

Il suffit donc de laisser le reçu vierge ou de le barrer légèrement.

Mieux encore, pour ceux qui ont du temps : détacher et conserver les souches-reçus, de préférence à leur place originelle1 dans l’attestation, via des agrafes.

Si des espèces ont été perçues, la souche-reçu peut être détachée et remise au patient, en tout cas dans le régime du tiers-payant2.

Cela étant, les obligations du médecin ou du dentiste ne s’arrêtent pas là !

Au-delà de la question des souches-reçus, toute une série d’informations doivent dorénavant, dans le cadre de la « transparence financière » voulue par le nouvel art. 53 de la loi ASSI, être communiquées par écrit au patient.

Et il est évident que si cette « transparence financière » est officiellement instaurée au bénéfice du patient, elle intéresse aussi — et peut-être surtout — le fisc…

Lire à ce sujet nos News :

Nouvel article 53 de la loi ASSI

Nouvel article 53 de la loi ASSI — Suite

  1. On notera que les souches-reçus ne sont plus numérotées : on ne doit donc pas les faire correspondre aux ASD desquelles elles ont été détachées.
  2. Dans le régime du comptant, la souche-reçu ne peut en principe pas être détachée du corps de l’ASD par le médecin ou le dentiste.

    En revanche, le patient peut la détacher, puisqu’elle lui revient.

    En d’autres termes, une mutuelle ne peut refuser de rembourser une ASD dépourvue de souche-reçu, et ce tant dans le régime du comptant que dans celui du tiers-payant.

    Mais comment prouver que c’est le prestataire — et non le patient — qui a détaché la souche-reçu ?

Périodicité en ORL

Question :

Un médecin-spécialiste ORL atteste comme suit :

A la date du 6/9/2016

102535
257795
351035

A la date du 9/8/2016

258812
257736
255010
254973
351035

La mutuelle 409 rejette la prestation 351035 du 6/9/16 au motif : « Nombre d’unités Maximum dépassée » (sic).

Malgré des recherches, je ne parviens pas à trouver de périodicité en ORL.

Voyez-vous la raison du rejet ? S’agit-il en réalité d’un autre motif (cumul, etc.) ?

Réponse (de l’INAMI) :

Il n’y a pas de périodicité pour la laryngoscopie 351035, ni de règles de non cumul avec d’autres prestations.

La raison du rejet « Nombre d’unités Maximum dépassée » n’est pas fondée et il n’y a pas, non plus, d’autres règles pour refuser le remboursement.

Commentaire de la rédaction :

Comme nous l’écrivions le 28 octobre 2016, la réglementation INAMI est devenue trop compliquée pour les Organismes assureurs.

On peut en outre s’étonner, dans le cas présent, du vocabulaire utilisé (« unités »).

De Block veut faire contribuer plus les entreprises aux indemnités maladie

(Belga) La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block, souhaite faire contribuer les entreprises au paiement des indemnités de maladie, rapporte vendredi le journal ‘De Tijd’, citant une proposition que la ministre a remise aux vice-Premiers ministres du gouvernement fédéral.

La Ministre de la Santé Maggie Deblock
La Ministre de la Santé Maggie Deblock

Pour l’instant, l’employeur ne paie aux employés malades que le premier mois de salaire. En cas de congé de maladie de plus longue durée, le travailleur perçoit une allocation. Afin d’encourager les entreprises à faire davantage d’efforts en vue d’éviter les maladies, Mme De Block (Open Vld), souhaite faire contribuer les entreprises au versement des indemnités entre le deuxième et le septième mois, jusqu’à hauteur de 10%, indique le quotidien économique. Selon lui, le gouvernement désire instaurer un système identique pour les femmes enceintes qui ne peuvent plus exercer leur travail en raison de risques liés à leur grossesse. La proposition de la ministre consiste à faire payer aux entreprises 10% de l’allocation à partir de la mi-2017. Le patron de l’organisation patronale flamande Unizo, Karel Van Eetvelt, a dénoncé ce projet, affirmant qu’il s’agissait d’une hausse des charges pour les entreprises. Le cabinet de Mme De Block a promis de le soumettre aux partenaires sociaux après approbation par le gouvernement.

Cumuls de codes en ophtalmologie, suite…

Question :

Comme convenu par téléphone, je vous envoie une des attestations que nous avons reçues en retour de la part de MUTUALIA (228) ainsi que les relevés avec les codes qui ne sont plus autorisés (d’après eux) en cumul avec le 102535.

Il y aurait deux codes qui ne seraient plus cumulables avec le 102535 :

248835
248975

Il n’y a pour le moment que MUTUALIA qui applique cela.

Pouvons nous continuer à utiliser ce code ?

Merci du renseignement.

Réponse :

Cette interdiction — déjà ancienne — figure au §2, 2° de la nomenclature d’ophtalmologie (règles d’application) :

« 2° Les honoraires pour consultation n° 102012, 102535 et 103014 peuvent être cumulés avec les honoraires pour les prestations n°s 245011, 248592, 248636, 248673, 248835, 248850 et 248975.
Toutefois, une seule d’entre elles peut être portée en compte par consultation. »

cumuls-en-ophtalmologie

A tort cependant, la mutuelle a supprimé le code NPS le plus onéreux, soit le 248975 (elle n’a pas rejeté les deux codes techniques comme vous semblez l’indiquer) :

248835 = 5,84 euros
248975 = 7,31 euros

Sans doute le code 248835 était-il inscrit avant le 248975 sur l’attestation et l’informatique de la mutuelle a fait le reste…

Quant à savoir pourquoi MUTUALIA (228) serait seule à appliquer cette interdiction de cumul, il existe d’assez grandes différences entre les logiciels des différentes Unions nationales.

Cependant, les 200, 400 et 500 utilisent en principe le même programme de tarification.

Certains membres de l’Union 500 (509, 526 et 527) déduisent actuellement le montant concerné, puis le rajoutent « manuellement » !

La seule conclusion utile que l’on puisse tirer de cette affaire est que la Nomenclature des prestations de santé est devenue trop compliquée pour les Organismes assureurs.