La diffusion des quotidiens et des hebdomadaires francophones continue à fléchir

(Belga) La baisse enregistrée par la diffusion payante, tant papier que numérique, de la presse quotidienne francophone s’est poursuivie au troisième trimestre de 2016, sur base annuelle, selon les chiffres du Centre d’information sur les médias (CIM) publiés vendredi.

La diffusion totale mesurable — essentiellement basée sur les chiffres de ventes — des quotidiens francophones a reculé de 2,68%, à 338.990 numéros. Concernant la diffusion payante des tirages papier, Le Soir continue à perdre des plumes et enregistre la plus forte baisse, comme c’était déjà le cas au deuxième trimestre de 2016, passant de 61.217 à 56.467 numéros (-7,76%). Il est suivi dans sa chute par les journaux du groupe Sudpresse (83.204; -7,09%), qui restent toutefois les leaders du marché. Les autres titres de la presse francophone sont également en baisse: L’Echo (10.182; -4,65%), La Libre Belgique (32.411; -4,74%), La DH/Les Sports (40.271; -5,95%) et L’Avenir (78.981; -3,95%). En prenant en compte la diffusion payante papier et numérique, c’est La Dernière Heure qui a connu, comme au deuxième semestre de 2016, la baisse la plus importante (-4,85%). Viennent ensuite Le Soir (-3,01%), La Libre Belgique (-2,65%), Sudpresse (-2,25%), L’Avenir (-1,90%) et L’Echo (-1,25%). Ce dernier n’a pas réussi à maintenir la hausse de 1,38% enregistrée au deuxième semestre.

La diffusion totale des hebdomadaires et bi-hebdomadaires francophones a connu la même tendance sur cette période, avec un recul de 1,73% pour un total de 4.297.678 numéros. Public et Tele-Pocket enregistrent notamment des baisses importantes de leurs ventes, avec respectivement -21,58% et -9,56%. Ciné-Télé Revue perd lui 7,49% mais reste en tête du classement des hebdomadaires payants avec 206.894 numéros vendus. D’autres titres affichent également une baisse: Moustique (-6,84%), Paris Match (-8,49%), Télé Star (-6,75%), Femmes d’Aujourd’hui (-6,45%), Flair (-3,84%), Le Soir Magazine (-5,17%), Victoire (-9,91%) ou encore Le Vif/L’Express (-1,91%). Télépro a quant à lui réussi à augmenter sa diffusion (+4,62%) avec 117.720 exemplaires vendus.

La presse mensuelle francophone continue à souffrir également avec 168.301 numéros écoulés en moyenne (-4,80%). Top Santé (-18,50%) et Royals (-16,65%) sont particulièrement affectés.

« Compléter la souche-reçu »

Que faut-il entendre par « compléter la souche-reçu » d’une attestation de soins ?

Beaucoup de prestataires y tracent laborieusement un « 0 » voire en toutes lettres « zéro », puis datent et signent… mais est-ce bien utile ?

Les "vieilles" ASD mod. C ou F n'en ont plus que pour deux mois...
La question qui revient sans cesse : comment compléter l’attestation de soins ?

« Compléter la souche-reçu » n’a de sens qu’en cas de perception d’espèces.

Dans le cas contraire, lequel constitue en quelque sorte l’option « par défaut », le médecin ou le dentiste n’a aucune obligation de certifier qu’il n’a pas reçu des espèces.

Il suffit donc de laisser le reçu vierge ou de le barrer légèrement.

Mieux encore, pour ceux qui ont du temps : détacher et conserver les souches-reçus, de préférence à leur place originelle1 dans l’attestation, via des agrafes.

Si des espèces ont été perçues, la souche-reçu peut être détachée et remise au patient, en tout cas dans le régime du tiers-payant2.

Cela étant, les obligations du médecin ou du dentiste ne s’arrêtent pas là !

Au-delà de la question des souches-reçus, toute une série d’informations doivent dorénavant, dans le cadre de la « transparence financière » voulue par le nouvel art. 53 de la loi ASSI, être communiquées par écrit au patient.

Et il est évident que si cette « transparence financière » est officiellement instaurée au bénéfice du patient, elle intéresse aussi — et peut-être surtout — le fisc…

Lire à ce sujet nos News :

Nouvel article 53 de la loi ASSI

Nouvel article 53 de la loi ASSI — Suite

  1. On notera que les souches-reçus ne sont plus numérotées : on ne doit donc pas les faire correspondre aux ASD desquelles elles ont été détachées.
  2. Dans le régime du comptant, la souche-reçu ne peut en principe pas être détachée du corps de l’ASD par le médecin ou le dentiste.

    En revanche, le patient peut la détacher, puisqu’elle lui revient.

    En d’autres termes, une mutuelle ne peut refuser de rembourser une ASD dépourvue de souche-reçu, et ce tant dans le régime du comptant que dans celui du tiers-payant.

    Mais comment prouver que c’est le prestataire — et non le patient — qui a détaché la souche-reçu ?

Périodicité en ORL

Question :

Un médecin-spécialiste ORL atteste comme suit :

A la date du 6/9/2016

102535
257795
351035

A la date du 9/8/2016

258812
257736
255010
254973
351035

La mutuelle 409 rejette la prestation 351035 du 6/9/16 au motif : « Nombre d’unités Maximum dépassée » (sic).

Malgré des recherches, je ne parviens pas à trouver de périodicité en ORL.

Voyez-vous la raison du rejet ? S’agit-il en réalité d’un autre motif (cumul, etc.) ?

Réponse (de l’INAMI) :

Il n’y a pas de périodicité pour la laryngoscopie 351035, ni de règles de non cumul avec d’autres prestations.

La raison du rejet « Nombre d’unités Maximum dépassée » n’est pas fondée et il n’y a pas, non plus, d’autres règles pour refuser le remboursement.

Commentaire de la rédaction :

Comme nous l’écrivions le 28 octobre 2016, la réglementation INAMI est devenue trop compliquée pour les Organismes assureurs.

On peut en outre s’étonner, dans le cas présent, du vocabulaire utilisé (« unités »).